Athlètes Guinée-Bissau JO Paris 2024 se plaignent abandon fédérations

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    JO de Paris 2024 : ces athlètes de Guinée-Bissau se disent abandonnés par leurs fédérations
          D’un pays à l’autre, il peut exister de grandes disparités dans l’accompagnement des athlètes olympiques et notamment pour les délégations africaines.

Les différences dans le soutien apporté aux athlètes olympiques varient considérablement d’un pays à l’autre, en particulier en ce qui concerne les délégations africaines.

Le judoka Baboukar Mané et le taekwondoïste Paivou Gomis, membres de l’équipe olympique bissau-guinéenne pour Paris 2024, font face à des difficultés financières à quelques jours du début des Jeux. Mané, qui vit en France et travaille dans le secteur des assurances, a dû dépenser environ 15 000 euros pour financer sa préparation, faute de soutien financier de son comité olympique. Il n’a même pas reçu la prime de qualification olympique à laquelle il avait droit. De son côté, Gomis partage le sentiment d’être abandonné, soulignant le manque d’organisation et de moyens pour les athlètes africains.

Ces disparités se reflètent également dans les infrastructures sportives, ce qui peut avoir un impact sur les performances des athlètes africains aux Jeux olympiques. En effet, l’Afrique a remporté seulement 37 médailles aux Jeux de Tokyo 2020, soit quatre de plus que la France seule. Les moyens alloués au sport en Afrique sont souvent concentrés sur le football, laissant les autres disciplines sportives dans une situation précaire. Cela se traduit par des difficultés d’accès à des infrastructures de qualité pour s’entraîner et se préparer aux compétitions internationales.

Le journaliste Karim Baldé, spécialiste du sport africain, souligne que ces problèmes ne sont pas propres à l’Afrique, mais peuvent également survenir dans d’autres pays. Il mentionne l’exemple de Méba-Mickaël Zézé, un athlète français qui a dû recourir à des cagnottes pour financer sa préparation olympique. Cependant, il regrette que les athlètes africains soient souvent laissés à eux-mêmes dans les semaines précédant les compétitions internationales, en raison d’une préparation souvent improvisée et d’un manque de soutien financier.

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Source de l’article : Francetvinfo

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