Patrouille de bombardiers russes et chinois près de l’Alaska interceptée par avions américains et canadiens

Des bombardiers stratégiques russes et chinois ont mené une patrouille non loin de l'Alaska
          Les avions ont été interceptés par des avions américains et canadiens, selon le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord.

Des avions américains et canadiens ont été mobilisés pour intercepter les avions en question, une opération menée par le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord.

Tensions en mer des Tchouktches

Une coalition regroupant des bombardiers stratégiques des forces aériennes chinoise et russe a mené une patrouille conjointe au-dessus de la mer des Tchouktches, de la mer de Béring et de la partie nord de l’océan Pacifique, selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié le jeudi 25 juillet. Cette patrouille près de l’Alaska n’avait pas pour cible une tierce partie et était conforme au droit international, affirme Pékin.

L’armée russe a souligné que les bombardiers n’ont pas enfreint l’espace aérien américain. Cependant, des avions étrangers ont accompagné le groupe sino-russe à certaines étapes du trajet, selon le ministère de la Défense russe.

Interceptions fréquentes

Ces avions ont été interceptés par des avions américains et canadiens, d’après le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad). Plus tôt, le Norad avait rapporté que des chasseurs américains et canadiens avaient identifié et intercepté deux TU-95 russes et deux H-6 chinois. Les bombardiers n’ont pas pénétré dans l’espace aérien américain ou canadien et leur activité n’a pas été perçue comme une menace, a ajouté le Norad.

Les interceptions d’appareils russes sont assez courantes dans cette région. Moscou et Pékin, partenaires face à l’Occident, mènent régulièrement ce type d’exercices communs dans diverses zones du Pacifique. La Russie avait annoncé récemment avoir envoyé des avions de combat pour empêcher deux bombardiers stratégiques américains de franchir sa frontière au-dessus de la mer de Barents, dans l’Arctique.

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Source de l’article : Francetvinfo

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